Mes projects mécaniques

Réalisations Mécaniques

Retrouvez sur cette page quelques-unes de mes réalisations mécaniques :


Le compresseur avec des moteurs de frigo :

Année 1999

J'en avais assez de gonfler mes vélos et les ballons à la pompe et je voulais peindre au pistolet, c'est pourquoi j'ai réalisé ce petit compresseur bien utile.

C'est un compresseur basé sur deux moteurs de frigo montés en parallèles pour augmenter le débit. Une soupape de sécurité est présente pour éviter de faire exploser les tuyaux si la vanne reste fermée. J'ai ajouté ensuite une cuve de 70 litres, cuve de GPL, qui me permet de stocker l'air sous pression et ainsi de ne pas faire démarrer le compresseur pour quelques secondes. D'autre part, le débit fourni par les deux moteurs permet de peindre quasiment en continu avec le pistolet à une pression de 5 bars.

Sur la photo, on peut voir aussi une soupape de machine à laver qui permet de purger le circuit. Aujourd'hui encore, ce compresseur me rend d'amples services.

Mise en garde : Les moteurs de frigo peuvent monter à des pressions très élevées, veillez à prendre toutes les dispositions nécessaires.


La gâche électrique pour portail de garage :

Année 2001

Lorsque l'on a un portail de garage qui n'a pas été prévu pour être automatisé, il faut parfois utiliser des méthodes simples mais efficaces. Le but de ce montage est simplement de débloquer la rotation de la poignée pour permettre l'ouverture du portail. Le portail n'est pas motorisée : seule la serrure se débloque et l'on ouvre manuellement le portail.

Le principe de la gâche électronique est simple : un électro-aimant tire sur le levier permettant de débloquer la rotation de la poignée. Grâce à son ressort, le levier revient à sa position initiale dès que l'électro-aimant n'est plus alimenté. La serrure alimente donc l'électro-aimant pendant une dizaine de secondes dès que le bon code a été entré : l'utilisateur a donc le temps d'aller tourner la poignée pour ouvrir le portail.

Pour l'annecdote, l'électro-aimant a été récupéré dans une imprimante ancienne génération.


La graveuse CI classique :

Année 2001

Pour pouvoir faire de l'électronique, il faut pouvoir se faire les CIs. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles. Celle que j'ai retenue pour son prix de revient est de se construire tous les appareils (graveuse + insoleuse).

Pour fabriquer la graveuse, j'ai utilisé un bac de rangement acheté dans un supermarché, une pompe à air pour aquarium et une résistance chauffante spéciale (ne pas utiliser une résistance chauffante d'aquarium : le caoutchou ne résiste pas !!! j'ai essayé).

Le tout revient autour de 50€.

Pour retenir les circuits, j'ai utilisé un grillage plastique que l'on trouve dans les magasins de jardinage (grillage vendu au mètre). Et le tour est joué...


L'insoleuse 4 néons :

Année 2001

Avant de graver, il faut commencer par insoler les plaques. Ici encore, on peut acheter une insoleuse toute faite mais la réaliser soi-même est beaucoup plus intéressant à tous les niveaux.

J'ai récupéré des ballasts et des supports dans de vielles installations néon, puis il faut acheter 4 néons UV (5€/pièce). Le prix de revient de l'insoleuse n'excède pas 30€.

Ensuite, j'ai relevé les dimentions importantes sur une insoleuse professionelle :

La caisse a été réalisée avec du contre-plaqué de 10mm. Les câblages électriques sont simples si l'on n'utilise pas de minuterie électronique ; vous pourrez retrouver la description de la minuterie utilisée ICI.

En conclusion, je suis très satisfait de l'insoleuse et j'encourage tous les amateurs qui le souhaitent à se lancer dans cette aventure.

Pour ce qui est de la procédure à suivre pour graver des CIs, vous pouvez retrouver une description complète ICI.


La motorisation pour volet roulant :

Année 2002

Ici aussi, il s'agit d'une bidouille : ayant un rideau roulant, je ne pouvais pas le laisser manuel !!! J'ai utilisé un moteur d'essuie-glace de voiture qui permet de développer un couple important et une vitesse suffisamment faible.

Le moteur est directement branché à la place du levier manuel, il est fixé sur une équerre alu qui le maintient au mur. J'ai été assez surpris du courant consommé lors de la montée : en effet, il atteint 10 A, il faut donc un bon tranformateur derrière.

Même si un moteur d'essuie-glace a un couple important, celui que j'ai utilisé est un peu juste en montée : la réduction est réalisée avec une vis sans fin, ce qui fait que les frottements sont très importants lorsque le couple est fort. Mais ça marche encore et toujours !!!!


Le support de perceuse :

Année 2003

J'ai commencé par acheter une nouvelle perceuse. Evidément, l'ancien support n'est pas compatible avec cette perceuse. Je me suis donc lancé dans la réalisation d'un support "hightech".

Pour réaliser ce support, j'ai utilisé de l'aluminium qui est un matériau facile à usiner, léger et inoxydable. Le guidage est réalisé à l'aide d'une tige rectifiée et de coussinets auto-lubrifiants récupérés dans une imprimante.

J'ai ajouté un tuyau d'aspiration(tuyau souple de machine à laver le linge) relié à un aspirateur : un grand plaisir de ne plus avoir à souffler sur les copeaux pour y voir. Le socle est une plaque de 20mm en PVC gris.